11 février 2008

Sortie de piste

Alors que ce WE s'annoncait sous les meilleures auspices (WE à Blois, temps splendide, footing de 2h de prévu dans les bois avec Ptit Vito et Chuss), il se solde finalement par un bilan peu reluisant : zéro footing et 1 côte cassée !

L'explication : une course de kart sur laquelle je n'ai pourtant rien à me reprocher, puisque sans la moindre sortie de route ni le plus petit tête à queue (tout au plus aie-je trempé 2 roues dans un bac à graviers, par pure galanterie pour l'amie Ophélie... enfin presque ;P). Mais il aura suffit que je percute Pierre-Yves, parti en tête à queue à 2 mètres devant mon pare-choc, pour manger violemment le côté de mon siège baquet et qu'une de mes côtes gauche se plie comme une Paille d'Or.

Bilan de l'opération : lever dimanche matin aux aurores pour enfiler ma tenue de jogger... et constater avec desarroi que chaque foulée me lance dans le dos tel un coup de poignard.
Inenvisageable dans ces conditions de suivre mes 2 compères en pleine préparation du marathon de Barcelone pour leurs 22 kilometres dominicaux (qui se solderent par ailleurs par 27 ou 28 bornes forrestières, suite à erreur de parcours...).

Plutôt dégouté de ne pas avoir pu profiter de ce temps printanier pour accompagner les amis dans leur sortie, mais surtout, très inquiet pour mes 2 projets de semi de mars, d'une part, parce que je doute de pouvoir reprendre l'entrainement tres rapidement, et d'autre part, parce que je ne suis meme pas certain d'être remis pour Paris (je garde un certain espoir pour Bordeaux dans un peu plus d'un mois et demi).

Du coup, le moral est un peu en berne ce matin... en attendant le diagnostique du médecin qui devrait préciser rapidement ce que je suis en droit d'espérer objectivement ... ou non.

Y'a pas à dire, la vie est vraiment pleine d'imprévus ;-)

02 février 2008

2 semis ne font pas 1 marathon, mais peuvent y préparer !

Apres avoir minablement laissé passer les inscriptions pour le marathon de Paris (un peu volontairement) et pour le Semi de Paris (tres involontairement), j'ai été tenté de me joindre à Chuss & Ptit Vito direction le Marathon de Barcelone, le 2 mars.

Mais étant donné que d'une part, je reviens tout juste d'un WE de 3 jours dans cette agréable ville hispanique à l'occasion de l'anniversaire de Sev, et que d'autre part, je n'aurai pas pu prendre le meme vol qu'eux, loger au meme hotel qu'eux, ni meme courir a la meme vitesse qu'eux... ca manque un peu d'intérêt !

Du coup, apres une étude approfondie des semis et marathons de France et de Navarre ayant lieu en mars/avril(Marathon du l'huitre a Gujan Maestras, Semi de Nice, Marathon ou Semi d'Annecy, etc), j'ai finalement retenu le semi de Bordeaux, qui aura lieu le 30 mars. Apparament, le parcours passe par le centre touristique, longe les quais de la Garonne, bref, est plutot agréable. En plus, ca sera l'occasion de passer voir le frangin & le tonton de Bordeaux...

Rassuré de m'etre trouvé un objectif motivant et néanmoins accessible, voilà que j'apprends la dessus que Stephanie, ma copine du boulot qui se lance d'invraissemblable défis du genre "participer à un 80 kilometres", pense me laisser son dossard du semi de Paris. Trop sympa !!!
Du coup, un semi pour m'échauffer et me tester début mars, un autre pour transformer l'essai et "performer" à la fin du mois....
J'espere enfin approcher le chrono d'1H45 sur le meilleur des 2 semis.
En tout cas, apres une semaine un peu allégée en kilométrage pour tenir la distance jusqu'a fin mars sans me blesser, je reprends sérieusement l'entrainement à compter de ce premier WE de Février.
Je verrai bien d'ici quelques semaines si mes objectifs sont réalistes.

Alors meme si 2 semis ne valent pas un marathon, je pense tenir là une bonne occasion de prendre un peu d'expérience et de me préparer à un véritable marathon à l'automne 2007 ou au printemps 2008.

Y'a bien le marathon de Venise, en octobre, qui me fait de l'oeil.... mais comme un fait expres, il tombe le meme WE que le Marseille Cassis auquel David & d'autres diplopotes semblaient vouloir participer cette année. Alors on verra bien !

D'ici là, il va falloir suer un peu ;-)

16 décembre 2007

Copié à partir du site de Planet Jogging

Un petit retour au semi de boulogne : Planet au cœur du peloton

La 11è édition du Semi Marathon de Boulogne s’est courue le 18 novembre dernier sous des températures hivernales. Mais le froid et le vent n’ont pas empêché les milliers de coureurs de vivre leur dernière course de l’année avec le sourire.

Fin de saison. L’heure des bilans et des projets. Epreuves courues, marathons à venir : à Boulogne, en plein mois de novembre, les amateurs et les pros se côtoient pour la dernière fois avant de prendre leurs quartiers d’hiver. Il fait froid ? Et alors. L’année 2007 vaut bien une dernière célébration de groupe.
Planet Jogging, partenaire du Semi de Boulogne, avait offert à chaque concurrent un t-shirt aux couleurs de l’enseigne. Une attention qui coloriait le peloton d’un orange pétant. Et donnait de l’allant au ruban humain qui s’activait sur les Quais de Seine. On peut toujours railler les gens qui boudent leurs couettes et affrontent la bise. Mais au final, front suant et médaille autour du cou, ce sont eux qui font envie.

Le semi marathon propose une distance hybride : vrai défi d’endurance pour certains, long sprint pour les autres.

A Boulogne, le parcours offre une vue imprenable sur l’Ile Seguin et sur cette partie de l’Ouest parisien en pleine mutation. Beaucoup de courage dans les rangs. C’est que le semi n’est pas une distance facile : certains se jettent dans l’aventure avec la timidité perplexe des débutants. 21km ressemble alors à un vrai Everest d’endurance. D’autres, au contraire, abordent l’affaire comme un long sprint. Et courent au seuil de leurs capacités aérobies durant plus de 70 minutes.
A l’arrivée, les corps ressemblent à autant de petite chaudières. Il faut vite se couvrir, boire chaud et se cacher à l’abri du gymnase Paul-Bert. D’autres courses viendront. Bientôt. Planet Jogging sera là à nouveau. Pour dire sa passion de la course à pied et son désir d’accompagner les athlètes amateurs ou professionnels dans leurs chevauchées les plus folles.
Pascal Silvestre

Régis Guedj : « Une course remarquable ! »

Le cofondateur de Planet Jogging, a participé au Semi de Boulogne. Il donne son opinion sur l’épreuve et explique la politique de partenariat de l’enseigne.

Planet Jogging : Quel était votre sentiment en terminant le Semi Marathon de Boulogne ?
Régis Guedj : Excellent. La course est remarquablement organisée. De la prise en charge des coureurs, à la gratuité du parking. De l’espace détente à l’intérieur du gymnase Paul-Bert à la gestion des points de ravitaillement : un sans faute !
Parlez-nous du parcours ?
Très roulant. J’ai aimé le système de boucles qui permet de croiser les coureurs de l’élite à plusieurs reprises. Personnellement, j’en ai un peu bavé dans les derniers kilomètres en raison d’une douleur au genou apparu lors du Marathon de New York qui est revenue. Mais je ne regrette pas ma participation.
Quelles sont les raisons du partenariat de Planet Jogging avec une épreuve comme le Semi Marathon de Boulogne ?
C’est une manière de communiquer positivement en direction d’un nombre important de coureurs. Nous avons habillé des milliers de concurrents à nos couleurs et cela participe d’une vraie volonté de faire connaître Planet Jogging.
D’autres opérations de partenariat sont-elles déjà prévues ?
Oui. Planet sera présent sur le Semi Marathon de Nice et lors de la première édition du Marathon Nice – Cannes au mois de novembre prochain. Nous avons aussi un projet parisien qui nous tient particulièrement à cœur. Mais il est encore un peu tôt pour en dire plus…
Propos recueillis par Pascal Silvestre

La spécificité du semi marathon est de proposer une distance longue pour les coureurs novices qui se bagarrent souvent jusqu’au bout de leurs forces pour voir la banderole d’arrivée.

Les marathoniens, habitués à courir plus longtemps, ont tendance à se donner davantage encore sur 21km que sur 42km. La raison : ils courent quelques secondes plus vite au kilomètre et se retrouvent ainsi dans une zone rouge très éprouvante au niveau cardiovasculaire.

Les rives de la Seine, balayées par une petite bise glaciale, paraissaient moins accueillantes à Boulogne que lors de la dernière édition des 20km de Paris courus en plein soleil. Qu’importe ! Les concurrents méritants n’ont pas regretté de s’être levés tôt !

Trio africain sur le podium. Le Kenyan Gideon Mitei s’est imposé dans le chrono très honnête de 1h2’37s devant le Tanzanien Ngimba Ezekiel, 1h2’48s et l’Ougandais Nathan Chebet, 1h2’55s. Chez les femmes, victoire de la Kenyanne Lydia Njeri en 1h13’27s.

Note personnelle : Tiens j'ai vu dans la doc récupérée a la corrida d'Issy que Planet organise son propre 10 kils le 20 avril au bois de boulogne. Ca peut etre sympa ca, une petite course pour se délier les jambes au mois d'avril apres nos objectifs de mars (marathon de Barcelone et ou/semi marathon de Paris, c'est selon chacun). Vous en pensez quoi, les diplos ?

Un beau cadeau

Cette année, le père Noel est passé avant l'heure.
Il m'a offert un beau cadeau : l'occasion de faire notre premiere course commune avec Séverine !
Il s'en est fallu de peu pour qu'une poussée de fièvre de derniere minute ne me prive de ce plaisir : hier soir encore, j'étais pas beau à voir (mal a la gorge, des suées toute la nuit, etc). Mais à coup de tubes d'aspirine, j'étais à peu près sur pied pour ce 10 kilometres déguisé (en plus, une barbe blanche + une écharpe rouge à pompons piquée à Nico, ca tient chaud au cou !)

Pil poil à l'heure pour le départ, à peine le temps de saluer David & Ophélie que le départ est donné. on fait quelques mètres avec David, qui passe la seconde au bout de quelques dizaines de metres. Sev et moi continuons à plus petite allure, mais avec une certaines régularité une fois le paquet de coureurs un peu étiré. A la louche, du 7' au kil. Parfait, ca nous place exactement dans l'objectif fixé : 1H10.

La chaleur se fait ressentir sous les déguisements, mais ca va. Nous revenons au niveau de Stéphanie et de ses amies qui étaient parties un peu plus en tete de peloton et qui nous hèlent en passant. Quelques mots échangés, c'est toujours sympa de partager quelques foulées avec des visages connus et appréciés.
Sev se sent en jambes, elle préfère accélérer un peu, nous lâchons les girls que nous retrouverons finalement un peu plus tard dans la côte qui constitue la seule grosse difficulté du parcours.

Le troisieme tour se passe bien, motivés par l'idée d'arriver. Severine me surprend à lancer une belle accélération à 600 metres de l'arrivée, et à en remettre une couche à 50 mètres de la ligne. Je suis sûr qu'elle est tout à fait capable de faire 5 bonnes minutes de moins au 10 kils en réalité !
Toujours est il que pour une première course, le défi est parfaitement assuré, puisqu'on termine (en temps réel) en à peine plus d'1H10.

Un petit vin chaud à l'arrivée en trinquant avec David & Ophélie, et nous voilà repartis avec chacun notre bouteille "Nicolas" sous le bras.

Une bonne cuvée 2007 !


Le père noel Esso : le plein de cadeau !


Facile pour Steph', comparé à la "sainté"... (cf le post du 4 décembre)


Le père David nous prend un tour dans la montée


Barbe de travers et bras en écharpe, la grande classe !


Vu sous cet angle, on dirait que je me gave de pain d'épices pendant que David picole. Y'a pas : un téléphone, c'est pas un appareil photo ! A la tienne quand meme "Tchuss" !


Défilé de sacs poubelles "Jogging"


La suite du défilé


Un dernier petit bonus, pour l'ambiance....
A l'année prochaine !

04 décembre 2007

Efforts et emotions extrêmes

Merci à Stéphanie pour son récit de la SaintéLyon 2007, la doyenne des trails nocturnes : 69kms de nuit entre Saint-Etienne et Lyon (qui a dit que St Etienne, de toutes façons, c'est plus joli la nuit ?)

"Je me suis inscrite un peu à l'arrache en partant pour faire un relais. Et puis je me suis dit, après tout, 69 bornes, je vais pas en mourir, je finirai en marchant.
Ca, c'était avant.
Maintenant, j'ai plutôt un sentiment de saturation, voire de trop-plein psychologique.
C'est assez étrange d'ailleurs car je suis passée par différentes phases de sentiments, sensations un peu difficiles à gérer, exprimer et comprendre.
Pour en revenir au parcours de la course, donc, hé ben c'est pas facile ;)
Un long moment de bitume de 8 bornes, tu passes par une longue phase de sentiers et chemins boueux où les pierres se détachent du sol et roulent (oui, like a rolling stone ;) ), du coup tes appuis sont imprécis vu qu'il fait nuit (départ à minuit) et tu sollicites tes chevilles.
1° ravito sympa après 16 bornes en autonomie totale, puis tu repars pour 6km de montagnes russes : tu fais de la purée de chevilles et tu ressens aisément la morphologie de tes pieds également.
2° ravito, tu as un semi qui te donne l'impression d'avoir fait un 1/3 de marathon et tu repars encore vaillant. Plus pour très longtemps parce que là, tu ne vois qu'une chose : 10 cm devant tes pieds et tu essaies d'anticiper les pierres, les flaques (pied droit dedans, ça porte pas bonheur vers le 25ème) et les pics des marcheurs. A l'occasion, tu décimes les premiers plans des cultivateurs parce que c'est plus facile de courir dans leurs champs.
3°et 4° ravito, super vigilante et concentrée.
Au 5° ravito, j'ai dit à mes deux potes de partir devant parce que j'allais les plomber vu que j'étais rincée : 36ème km, tu dois connaître ça en tant que marathonien.
Je repars assez fluide dans la descente mais 12 bornes entre le 5° et le 6° c'est super dur à gérer : tellement que j'ai demandé à des personnes que j'ai doublées (oui, j'en ai doublées) si par hasard, le ravito n'avait pas été supprimé :) t'imagines ?
Chaque foulée était difficile car les descentes m'avaient bouffées les quadriceps donc, le 6° ravito a sonné l'air de la délivrance pour moi car au moins j'étais sur du bitume.
J'en avais assez de dépenser de l'énergie à regarder à 5 mètres devant moi et à rouler plus qu'à courir. Surtout que là, il faisait jour, enfin!

J'arrive au ravito : 2 mecs en couverture de survie, des personnes qui avaient du mal à repartir et un volontaire qui me dit :
"Madame, va falloir penser à abandonner, vous êtes en mauvais état, surtout qu'il vous reste 4h encore à faire", le seul mot qui est sorti de ma bouche c'est "jamais!"
Alors le gars me dit, comme si ça allait changer qqchose de me faire la morale à 12 de l'arrivée : "oui, c'est ça, pour y rester sur la ligne d'arrivée?"
Je lui ai montré mon polar et je lui ai dit que je l'avais paramétré pour claquer dans les vestiaires :D
Après, 24 % de dénivelé sur 1 borne. Je me souviens d'avoir tapé sur le panneau indicateur de Lyon, de m'être relancée en me disant : "écoute, t'as fait 2 10km déjà[Note de Tit'foulées : deux "70 kils ?"], c'est pas celui-ci que tu vas rater", ça a tenu 2 bornes :) j'ai marché très longtemps, pendant 6km j'étais au fond du trou, désespoir absolu, constat d'échec sur ma vie, sensation d'usure et de lassitude. chaque km était un calvaire et puis j'ai vu "Arrivée : 1km" et j'ai commencé à compter mes pas, puis j'ai vu la ligne et à partir de là, j'ai recommencé à courir, allonger la foulée et à sprinter.

J'ai pris mon Tshirt de finisher, un verre de coca, me suis changée à l'entrée du gymnase car je ne pouvais pas descendre les escaliers et hop, gare.
Je me suis acheté un sandoc et pouf, plus personne : dans les vapes. je me suis relevée, ça allait mieux, j'avais surtout froid mais carrément pas faim, donc je me suis forcée à dépasser la nausée.
Train à 14h, réveil à 16h après avoir gobé un ibuprofène. récupération de ma gamine et dodo.
Aujourd'hui, je ne suis pas allée bosser parce qu'il me manquait une nuit de sommeil mais physiquement c'est nickel. Le plus difficile c'est de ne pas plonger dans l'addiction, je n'avais qu'une envie cet après-midi, c'était d'aller décrasser le plus vite possible mais ce n'est pas une bonne idée.
Les 6 bornes de la fin m'ont complètement abattue : c'est comme une crampe, sur le coup t'as mal et tu vois ton muscle se tendre, après ton muscle se détend mais t'as encore mal.
Là, je pense que je suis allée chercher très profondément des réponses à des questions que je me posais, je les ai trouvées et il me faut du temps pour les accepter parce qu'elles ne sont pas sympathiques à entendre. Je m'étais inscrite aussi pour ça. Je pense que je m'étais assez préparée à la douleur, pas assez à la technicité du parcours et carrément pas à l'aspect psychologique."

03 décembre 2007

Semi de Boulogne - Un autre point de vue

Ci-dessous, le récit de la course de Stéphanie, elle aussi présente à Boulogne.
Intéressant de voir combien les histoires et les ressentis peuvent différer au sein d'une même course ! Merci à toi, Stephanie, pour ce témoignage :

"La pire course de ma courte vie de coureuse.
Quand je dis la pire, c'est vrai : au bout de 100 mètres, je savais que ça allait être difficile, au 1er kilo, je savais que j'étais au-dessus des 2h. C'est dire. Déjà, ça s'était mal goupillé : pas de place pour se garer, à peine le temps de passer aux algeco, heureusement un pote m'a pris mon dossard, a récupéré mon sac et on s'est retrouvé vaguement sur les trottoirs au bout de qqes minutes de course pour se séparer vu qu'il était en bonne forme, lui :) Bref, comme d'hab les 10 premiers ont été très délicats à gérer (plus de 7 minutes au kilo), mais je pensais me relancer au 11ème, j'ai relancé les jambes artificiellement, allongé la foulée mais rien à faire : j'avais la sensation de courir en scaphandre.
On peut dire que j'ai abandonné toute velléité de relance au 15ème où, j'ai profité du ravito pour me faire un "restau" : 8 quartiers d'orange, 2 grosses poignées de raisins, 2 bouteilles de flotte, 2 sucres. J'avais un peu plus chaud et je suis repartie. J'ai relancé une nana qui marchait, on a fait 2 bornes ensemble puis on a intégré un autre groupe de nanas et de trainards et roule jusqu'au dernier km, sprint pour sauver l'honneur, debout sans m'être jamais arrêtée mais déçue d'avoir régressée sur la perf de septembre.
J'ai vécu la suite dans une espèce de transe, je n'ai aucun souvenir distinct à part une grosse chaleur dans le gymnase et un froid cinglant en reprenant ma caisse. Douche, pâtes, sieste.
Et au moment où tout le monde dort du sommeil du juste, je me suis réveillée tachicarde à plus de 110, en sortie de sommeil. J'avais rencard chez mon cardio le soir, donc coup de bol. Diagnostic : sur-entrainement. Depuis, j'ai fait un test d'effort, et tout va bien. L'année prochaine, je ferai 1h45 à Boulogne.
Je fais Issy également avec deux de mes collègues : toutes les trois déguisées. elles n'ont jamais couru cette distance et ne comptent pas faire une perf, donc rien de stressant.
Je fais une grosse course ce w-e, je t'en parlerai mardi ou mercredi en fonction de ma capacité à récupérer.
j'ai aussi regretté de ne pas t'avoir vu : j'ai profité de mon allure de gastéropode pour essayer de te pister dans les boucles mais rien à faire :) on se verra à issy je pense."

Tit'foulées : Je confirme, on se verra sûrement à Issy !

La course des sapins - Edition 2007

Récit du 03/12/2007, par Ptit Vito :

"Comme Dompierre en Morvan, la course des sapins est abonné au mauvais
temps avec des vents annoncés à 90km/h. Sortons les palmes !

Après mes deux bonnes performances au semi de semur et semi de boulogne
tout pourrait laisser croire que je suis sur une bonne lancée mais des
douleurs au dos depuis l’entraînement du hockey, le repas de la veille
au soir avec un petit gros écart en mangeant non plutôt en engloutant
une raclette avec quelques sirops d’anis et bien sur de la bière en vue
de la récupération de la futur course… pourrait laisser croire le
contraire !

Seul Francky a répondu présent pour affronter le mauvais temps. Sa
motivation il l’a trouvé chez son médecin qu’il lui a annoncé qu’il
avait pris quelques kilos en un an.

Les temps de l’an dernier sont les suivant :
9ème David 29 :08
81ème Sébastien 35 :01
141ème Franck 39 :58

Bien que pas en forme je décide juste comme objectif d’améliorer mon
temps de l’an dernier et si possible tourner en 4 :30 au kilo ce qui
ferait un temps de 33 :45.

Le départ est donné, je pense être parti vite mais qu’importe advienne
que pourra. Une fois que les bons m’ont doublé sur les 300 premier
mètres je trouve ma place dans le peloton.
Je ne regarde même pas le temps sur ma montre, résigné par le temps de «
merde » (vent fort et grosse pluie), je cours en essayant de garder un
rythme régulier. Vu que personne ne me rattrape je pense avoir un bon
rythme mais je me pose quand même des questions car moi non plus je ne
rattrape personne.
Je passe enfin la ligne d’arrivée, je regarde ma montre environ 34min00
ce qui me fait 4min32 au kilo donc satisfait !

Bravo à Franck qui à bouclé la course en environ 43min malgré une
douleur aux genoux et des baskets toutes lisses pas forcément idéale
pour la boue… "

02 décembre 2007

Satisfait

Me voici très satisfait de mon semi de Boulogne.
Bien sûr, je n'ai pas amélioré mon temps de l'an passé. Mais comme je l'avais annoncé, ca n'était pas l'objectif compte tenu de mon peu d'entrainement (à peine 3 semaines de reprise très progressive).
Au final, je termine en "seulement" 3 minutes de plus que l'an passé (soit 1H53, bien mieux que les 2h espérées), mais surtout je termine en bonne forme, sans avoir connu de gros coup de barre ni avoir eu mal au pied.

Pourtant, la course se déroula dans une véritable météo hivernale (on a même craint la neige en tout début de matinée). J'ai bien senti le passage des 15/16kms toujours délicat à négocier car supérieur à mes distances classiques d'entrainement (les cuisses durcissent et la sensation de fatigue apparait), mais si j'ai failli avoir quelques larmes passée la mi-course, ce n'etait pas de la douleur, mais de la joie de me sentir courir, en bonne forme, de participer à nouveau à ce petit évènement qu'est un semi-marathon pour le coureur amateur mais néanmoins passionné que je suis devenu. Tenu éloigné du bitume pendant presqu'un an, mes baskets rangées dans le placard, c'est une véritable libération que j'ai ressentie pendant que les kilometres s'enchainaient.

Je termine certes dans le bon dernier quart de la course au classement général, mais je peux vous dire que pour moi, ce fut une petite victoire !

A présent, pas de folie : pas de marathon pour cette année, mais l'envie de dévorer 2 ou 3 semis d'ici l'été prochain. A commencer probablement par celui de Paris au mois de mars.
D'ici là, la corrida d'Issy me redonnera l'occasion de déguiser en père noel pour quelques foulées de plus... aux cotés de Séverine, si tout va bien (son planning ne lui offrant pas autant de possibilités d'entrainement que le mien).



17 novembre 2007

Le marathon n'est pas sans danger

Je dirais bien que pour préparer un marathon, il n'est pas question de prendre le train en marche...

Mais, plus sérieusement, parce qu'on ne peut pas rire de tout, juste une vidéo édifiante :