28 septembre 2006

Beaux monts, belle course

Dimanche 19 septembre, 8H du mat', je retrouve Nico Porte de Pantin.

Notre motivation pour être si matinaux en ce jour du Seigneur ?
L'édition 2006 du tour des Beaux Monts, course "nature" à laquelle mon oncle Domi a eu la gentillesse de nous convier.

A 10H, nous nous élançons parmi un paquet de quelques 600 coureurs, dont environ 450 (dont Nico et moi) partent pour un circuit de 15kms, les 150 autres courageux (dont Domi) ayant opté pour l'option 35kms.

Il fait bon, temps couvert mais non pluvieux, bref, c'est idéal. Le parcours débute par un chemin forrestier et une grande clairière qui annoncent la couleur : sol terreux et sablonneux, bien loin du bitume qui constitue mon terrain d'entrainement habituel.

Nico et moi partons doucement, aux alentours de 9-10 km/h.
C'est à partir du 5ieme kilomètre que les choses sérieuses commencent : notre boucle de 15kms comporte 170m de dénivelé positif (celui de 35kms en compte 710 !).

Certaines montées sont rendues fastidieuses par d'une part le fort pourcentage de côté, et d'autre part l'étroitesse du chemin que nous empruntons qui rend les dépassements quasi-impossibles.

En même temps, avec mes semelles spéciales (celles faites par le podologue) qui commencent à m'échauffer les voutes plantaires dès le premier tiers de course et ma cheville gauche qui me lance sur certains appuis rendus instables de part la nature du terrain auquel je ne suis pas habitué, le rythme du paquet de coureurs dans lequel nous nous trouvons me convient plutot bien.

Le parcours est varié et assez amusant, alternant montées "monstrueuses" (mais rarement très longues) et descente en slalom entre les arbres. Nicolas aussi joue l'aternance, tantôt derrière moi, semblant un peu à la peine, tantôt me passant devant comme un fou, disparaissant rapidement de mon champs visuel au détour d'un virage ou d'un paquet d'arbres. De toutes facons, il tient en général bien mieux que moi dans les montées le jeunot (ma FC monte encore bcp trop vite sur ce type d'effort) ! Ce qui ne lui épargne pas pour autant de connaitre son coup de chaud, à en croire le tee shirt trempé qu'il s'est enroulé autour de la taille.

A partir du 10ieme kilomètre, mes ampoules me font vraiment mal et ma cheville commence sérieusement à m'inquiéter : mon moral en prend un coup malgré le plaisir que j'ai à courir dans cet environnement et Nico qui me sert de lièvre sur ce dernier tiers de parcours.

A deux kilomètres de l'arrivée, après que Nico se soit payé un détour de quelques dizaines de mètres suite à une erreur d'aiguillage et que j'en ai profité pour le rejoindre, nous complétons le ravitaillement "officiel" du 7ieme kilomètre (un peu léger) par un ravitaillement "non homologué" organisé par le restaurant compiégnois "le bouchon" : vin rouge et tartines de camembert.
Nous repartons après avoir remercié le cuistot 2 ou 3 fois et emporté une petite bouteille d'eau qui aurait été la bienvenue avant...
J'essaie d'accélerer un peu sur le dernier kilomètre et demi malgré la douleur qui accompagne chacune de mes foulées et le camembert qui a un peu de mal à passer (pas de pblm avec le vin rouge en revanche !).
Je ne peux cependant suivre le rythme de Nico qui s'envole vers la ligne d'arrivée.

Une dernière surprise ponctue mon parcours, lorsqu'une fois arrivé à l'hippodrome de Compiegnes, je me trouve devant un obstacle hippique qui consiste à sauter un dénivelé d'un mètre de hauteur ! Tandis que mon voisin du moment s'esclaffe "c'est pas vrai, mais qu'est-ce qu'ils sont cons !" [de nous faire passer par un tel casse-pipe], ma cheville encaisse ce dernier coup dur et je repars de plus belle pour essayer de franchir la ligne d'arrivée en moins d'1H30, ce que je parviens à faire d'après mon chrono (1H29' et une quarantaine de secondes), mais pas selon le chrono officiel (1H30'09").

Nico termine avec 7 secondes de moins, avec un temps officiel d'1H30'02".
Nos classements respectifs : 302 et 310iemes sur 432.

Au final, une pietre performance sportive (de toute facon non comparable à mes autres chronos compte tenu du type de parcours et de son statut de "course de préparation" en vue des 20kms de Paris), une bonne semaine d'arrêt pour soigner mes ampoules, mais aussi un parcours et une ambiance très plaisants ponctués par un bon repas chez ma tante de compiègne !

Nous rejoignons d'ailleurs mon oncle après dejeuner juste à temps pour le féliciter de son 35kms qu'il achève en 3H19'29" (57ieme / 202).

04 septembre 2006

Monumental !



C'est fait, c'est dit, je suis inscrit au marathon de Paris 2007.

Dossard 24392 !

Dimanche 15 Avril prochain, à 8H45, je serai donc sur la ligne de départ du Marathon de Paris (enfin, à quelques centaines de mètres de la ligne, derrière des milliers d'autres coureurs...).

Et j'espère bien y être entouré par de nombreux diplopotes !

Douloureux optimisme

Ce WE se couraient les 10kms d'Avallon.

Contrairement aux nombreux diplopotes natifs de la région, moi, j'y étais !
Au programme, un parcours de 5 kms à réaliser A/R entre le centre ville d'Avallon et la vallée du Cousin. Descente à l'aller, Grimpette au retour, ravitaillement au demi-tour.

Je me présente seul à l'inscription vers 9H30, épingle solidement mon dossard N° 72 (en tissu, une première !) à mon maillot, puis file m'échauffer tranquillement. Une très légère douleur au talon me taquine depuis quelqeus jorus, mais rien de bien méchant.

10H pétantes, c'est le départ. Ca part d'autant plus vite que le premier kilomètre est une très forte descente (qui concluera la circuit au retour).

J'essaie de me freiner un peu, mais je sais que je pars plus vite que prévu.
Aucun marquage kilométrique sur le côté de la route, je suis un peu paumé. Heureusement, je suis parti avec mon polar qui me donne toutes les infos utiles. L'une d'elles me fait un peu peur : 98% de FCM dès le premier kilomètre... Tant pis, pour l'instant, ce ne me gêne pas plus que ca, alors je continue en levant juste un peu le pied une fois arrivé dans la vallée.

A 4 kms, je suis un peu inquiet de ne pas réussir à faire redescendre mon rythme cardiaque malgré une vitesse maintenue entre 11 et 12 km/h.
Plus alarmant, mes voutes plantaires commencent a chauffer malgré la couche de pommade anti-frottement dont j'ai pris le soin de m'enduire avant le départ.
Pas étonnant non plus : je n'ai couru que 40 minutes avec les semelles orthopédiques que mon podologue a installé la semaine dernière dans mes runnings...
Je me doutais que ca se finirait en ampoules, mais pas si vite !

Au 5ieme kilomètre, la douleur se fait sentir à chaque pas. Elle m'accompagnera, croissante, durant tout le trajet retour, sous la pluie qui s'est invitée et au fil des montées de plus en plus ardues. Un peu la loose quoi... :-/

Du coup, impressions mitigées sur cette course que je termine en 55'30s, après avoir été à deux doigts de vomir tandis que mon cardio m'indiquait sans sourciller 101% de ce que je prennais pour ma FCM, soit une fréquence de 201 BPM atteinte par deux fois au beau milieu des portions de montée les plus dures.

Côté bobos, une belle ampoule de 4 cms de long sous chaque voute plantaire, mais pas de mal au genou pendant la course, et presque aucune douleur sous le talon droit ce matin. Ca c'est très positif, car de bonne augure pour la suite de la saison : une fois que mes pieds se seront habitués aux semelles (ou réciproquement...), j'espère être à peu près débarrassé de mes soucis physiques récurrents.

Enfin, pour me consoler de mon temps un peu décevant, mon compteur de voiture a confirmé ce que me laissait entendre mon cardio : les 10kms en faisaient en réalité 10,5. Du coup, mon temps se situe autour des 1H52 au semi, ce qui constitue mon objectif de cette année (ou un peu mieux sur un parcours plat).